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​Laissez moi vous confier

quel écrivain je suis, d’où je viens,

où j’espère vous emmener.

D'où vient votre passion pour l'écriture ?

Passion est un bien grand mot, besoin serait encore plus exagéré. C’est plus une manière d’être, née au collège, grâce à une prof de français qui m’a encouragé à noircir des pages avec des histoires au lieu de faire le cancre rebelle. Je lui dois beaucoup. Je n’ai jamais cessé d’écrire depuis, nouvelles, poèmes, scénario, romans… C’est comme ça que je me sens bien. Je prends mon stylo, et je me fais du bien.

Si je le savais… Quand je me mets devant mon cahier, j’attends parfois des heures avant que les choses viennent. Je n’y pense jamais vraiment avant de manière consciente. Disons que ce sont des personnages qui naissent, et que je les laisse faire leur vie. Ils me surprennent souvent. Il m’arrive de m’exclamer tout seul devant ce qu’ils disent ou font une fois que c’est inscrit sur la page. Bien sûr j’ai besoin de faire des schémas, des grilles illisibles, car petit à petit je vois bien où va mon histoire, mais à chaque les personnages me « reprennent la main. » Il faut dire que je les aime tellement…

quelle part de vous 
y a-t-il dans vos romans ?

Beaucoup sans doute, de manière si peu transparente que je ne m’en rends vraiment compte qu’une fois que mes proches me lisent et me le font remarquer. 

En fait avec du recul, c’est très étrange de n’avoir pas vécu les vies de ces personnages, fréquenté ces lieux, souffert ou aimé comme eux ; car il y a quand même un peu de moi saupoudré inconsciemment un peu partout. c'est dans cette faille invisible que mon intime se glisse...

Je n’aime pas penser qu’il y a des genres. J’ai tellement lu de tout pendant mon adolescence que c’est un grand bordel de mots et d'images dans ma tête. Mais pour tenter de répondre, je dirais que les classiques comme zola ou proust, faulkner ou barjavel, pagnol ou giono, sont mes madeleines à moi.

avez-vous un rituel
d'écriture ?

le matin, le plus vite possible avant que la journée et ses obligations me rattrapent. ce n’est pas évident de trouver ce temps, car j’ai besoin d’une heure ou deux de vide et d’impuissance devant la page pour que l’heure suivante soit productive. mais je suis laborieux, j’écris peu de ligne chaque jour. du temps, il faut du temps à mon inconscient jour après jour pour préconstruire ce qui va s’écrire.

l'autoédition est un mot réducteur.

les éditions pfh sont une microscopique maison d'édition, mais assument le même travail : choix du texte, corrections professionnelles, conception et fabrication du livre, des visuels, communication, distribution sur le terrain, etc...

ça s’est fait comme ça, sans crier gare. j’ai eu la chance autrefois d’être publié par des grosses maison d’édition, mais je n’en garde pas un bon souvenir. sans doute n’étais-je pas prêt à « jouer le jeu ». en tout cas je n’y ai pas trouvé le fantasme qu’on voit dans les films où auteur et éditeur avancent main dans la main. 

mes amis m’ont encouragé à reprendre mon stylo il y a quelques années. par défi j’ai ouvert une page Facebook et des petits romans y sont nés ainsi, en live, au jour le jour. ce fut l’aventure Livenovel qui a séduit des milliers de lecteurs virtuels. l’autoédition était une suite logique.

Après deux ans d’arrêt Covid, je reprends l’aventure à zéro avec ce nouveau site, et l’arrivée d’un nouveau roman, beaucoup plus gros que les autres. On verra bien comme disent les sportifs.

Et si tout ça attise la curiosité d’un éditeur intéressant qui jugerait mon écriture intéressante, pourquoi pas.

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